Si ce n'était, si ce n'était manque d'amour
paroles et musique : JOFROI
arrangement : Jeannot Bournival
tous droits réservés © JOFROI
Chaque matin sur ton chemin
Un jour se lève pareil à l’autre
Tes rêves aussi s’en vont vieillir
Comme les autres
Les nouvelles du patelin
La mort de ton voisin
Bien sûr bien sûr il était déjà vieux
Un étranger dans le train
L’inconnu qui te tend la main
Ça te bouleverse un peu
Et pourtant, et pourtant
Du lundi au lundi
Ça ne change pas grand-chose
Du lundi au lundi
Ça ne change pas grand-chose
On s’rait bien mieux en ces beaux jours
Si ce n’était si ce n’était
On s’rait bien mieux en ces beaux jours
Si ce n’était manque d’amourL’homme est bien trop à travailler
A se civiliser à se sécuriser
De choses d’objets de machines
A couper à laver à brosser à mélanger
A soustraire à distraire
Si l’on pouvait seulement compter
Sur la sécurité des gens qui nous entourent
On causerait on causerait entre deux verres
S’il pleut s’il fait soleil
C’est autant qu’il ne faut pas faire
On causerait on causerait entre deux verres
S’il pleut s’il fait soleil
C’est autant qu’il ne faut pas faireOn s’rait bien mieux en ces beaux jours...
Et le temps, tout ce temps perdu
Où personne n’est content
Tout ce temps maussade et mouillé
J’en parle à l’aise car chez nous l’hiver
Chaque année c’est une misère
C’est trop froid c’est trop long
Imaginez une fenêtre
La neige sur quelques kilomètres
Pas une maison
Le temps, le temps passé à ne rien dire
Les temps passés où l’on disait
Il faut trois ans à l’homme
Pour apprendre à parler
Et toute sa vie pour apprendre à se taire
Alors que de nos jours
C’est bien le contraire
Alors que de nos jours
C’est bien le contraireOn s’rait bien mieux en ces beaux jours...
Et si l’on s’inventait une histoire
Une autre une nouvelle
Une histoire où tous les grands
Tous les puissants de la terre
Finiraient par se pendre... de honte
Et si l’on s’inventait un pays
Moi je connais des chemins
Où les pierres sont tendres
Je connais des prairies, des bois,
Des plantes des fleurs, des oiseaux
En avril, je te promets nous irons voir
Les abeilles dans les ajoncs
Les fauvettes et les canards
Qui comme les maçons s’y préparent
A bâtir maison
Qui comme les maçons s’y préparent
A bâtir maisonOn s’rait bien mieux en ces beaux jours...