dialogue sur un banc

paroles et musique : JOFROI
extrait de "en l'an deux mille l'humanité"
tous droits réservés © JOFROI

ils étaient trois, assis, à parler sur un banc
qu’enveloppait la nuit, la nuit tout en tombant
et le jour finissant éclairait leurs visages
allez savoir des trois qui était le plus sage...

que la lumière est belle quand la nuit nous attend... dit l’un
le jour qui est passé a pris tout notre temps ! dit l’autre
les ruisseaux sont venus et ça sent le printemps... dit l’un
mais le monde ne va pas changer pour autant ! dit l’autre
mais le monde ne va pas changer pour autant !

moi j’aurais bien aimé, aimé être un oiseau...
être un renard ce n’est pas tout à fait pareil !
fendre les airs, voler à me rompre les os...
rôder la nuit, ne jamais dormir que d’un oeil !
rôder la nuit, ne jamais dormir que d’un oeil !

gagner sa vie , gagner son pain, gagner son ciel
c’est toujours le premier souci et l’éternel...
dit le troisième

y’a qu’les fêlés qui laissent passer la lumière...
c’est pas une raison pour qu’ils nous ensorcellent !
empêchez l’hirondelle de passer les frontières !
un bon oeil, un fusil, vous verrez, rien de tel.
un bon oeil, un fusil, vous verrez, rien de tel.

le jour se lève à l’est, il se couche à l’ouest
c’est pas demain la veille qu’il retourn’ra sa veste...
dit le troisième

s’il vous suffit d’un mot, d’un dicton, d’une phrase
pour que la vie s’envole et la mort vous écrase
moi, je dis que les hommes, les femme et les enfants
ont tous et toutes dans la tête un cerf-volant...

ils étaient trois, assis, à parler sur un banc
qu’enveloppait la nuit, la nuit tout en tombant
et le jour finissant éclairait leurs visages
allez savoir des trois qui était le plus sage...